Différences entre les versions de « Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre VIII »

Aller à la navigation Aller à la recherche
m
aucun résumé de modification
m
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
__NOTOC__
__NOTOC__
__NOEDITSECTION__
__NOEDITSECTION__
{{Navigateur|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre VII|Des revenus industriels]]|[[Jean-Baptiste Say]] - [[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre IX|Des revenus territoriaux]]}}
{{titre|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say]]|Livre Second<br />Chapitre VIII - Du revenu des capitaux.}}
{{titre|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say]]|Livre Second<br />Chapitre VIII - Du revenu des capitaux.}}


Ligne 167 : Ligne 169 :


Il est heureux que la pente naturelle des choses entraîne les capitaux préférablement, non là où ils feraient les plus gros profits, mais où leur action est le plus profitable à la société. Les emplois qu'on préfère sont en général les plus proches, et d'abord l'amélioration de ses terres, qu'on regarde comme le plus solide de tous ; ensuite les manufactures et le commerce intérieur ; et, après tout le reste, le commerce extérieur, le commerce de transport, le commerce lointain. Le possesseur d'un capital préfère l'employer près de lui plutôt qu'au loin, et d'autant plus qu'il est moins riche. Il le regarde comme trop aventuré lorsqu'il faut le perdre de vue longtemps, le confier des mains étrangères, attendre des retours tardifs, et s'exposer à actionner des débiteurs dont la marche errante ou la législation des autres pays protègent la mauvaise foi. Ce n'est que par l'appât des privilèges et d'un gain forcé, ou par le découragement où l'on jette l'industrie dans l'intérieur, qu'on engage une nation dont les capitaux ne sont pas très abondants, à faire le commerce des Indes ou celui des colonies.
Il est heureux que la pente naturelle des choses entraîne les capitaux préférablement, non là où ils feraient les plus gros profits, mais où leur action est le plus profitable à la société. Les emplois qu'on préfère sont en général les plus proches, et d'abord l'amélioration de ses terres, qu'on regarde comme le plus solide de tous ; ensuite les manufactures et le commerce intérieur ; et, après tout le reste, le commerce extérieur, le commerce de transport, le commerce lointain. Le possesseur d'un capital préfère l'employer près de lui plutôt qu'au loin, et d'autant plus qu'il est moins riche. Il le regarde comme trop aventuré lorsqu'il faut le perdre de vue longtemps, le confier des mains étrangères, attendre des retours tardifs, et s'exposer à actionner des débiteurs dont la marche errante ou la législation des autres pays protègent la mauvaise foi. Ce n'est que par l'appât des privilèges et d'un gain forcé, ou par le découragement où l'on jette l'industrie dans l'intérieur, qu'on engage une nation dont les capitaux ne sont pas très abondants, à faire le commerce des Indes ou celui des colonies.
</div>
{{Navigateur|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre VII|Des revenus industriels]]|[[Jean-Baptiste Say]]&nbsp;-&nbsp;[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre IX|Des revenus territoriaux]]}}
273

modifications

Menu de navigation