Différences entre les versions de « Étienne Bonnot de Condillac:Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre - Atteintes portées au commerce : la jalousie des nations »

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Le peuple applaudit à la sagesse du gouvernement. Il croyait qu’il allait faire à lui seul tout le trafic ; et il n’en fit pas plus qu’auparavant ; parce qu’il ne pouvait pas abandonner ses manufactures et ses champs pour monter sur des vaisseaux.
Le peuple applaudit à la sagesse du gouvernement. Il croyait qu’il allait faire à lui seul tout le trafic ; et il n’en fit pas plus qu’auparavant ; parce qu’il ne pouvait pas abandonner ses manufactures et ses champs pour monter sur des vaisseaux.
Le commerce diminua considérablement, lorsqu’il ne se fit plus par l’entremise des nations marchandes. Cette révolution entraîna la chûte de plusieurs manufactures ; et l’agriculture se dégrada, parce qu’il y eut moins de productions, quand l’impuissance d’exporter eut rendu inutile tout surabondant.
Le commerce diminua considérablement, lorsqu’il ne se fit plus par l’entremise des nations marchandes. Cette révolution entraîna la chûte de plusieurs manufactures ; et l’agriculture se dégrada, parce qu’il y eut moins de productions, quand l’impuissance d’exporter eut rendu inutile tout surabondant.


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