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autant de sang-froid et de résignation qu'ils subissent aujourd'hui | autant de sang-froid et de résignation qu'ils subissent aujourd'hui | ||
les hausses du prix de la houille ou du coton. | les hausses du prix de la houille ou du coton. | ||
§ IV. L'individu dans la société. | |||
Le régime vers lequel nous porte l'évolution historique est un | |||
régime plus organisé que celui des débuts du capitalisme. Dans cette | |||
organisation, qui est un peu celle du présent, et qui sera vraisemblablement, | |||
dans une mesure bien plus large encore, celle de l'avenir, | |||
l'individu ne perd-il pas quelque chose de son autonomie? | |||
Question troublante, à coup sûr, dans un temps comme le nôtre, | |||
«u l'individu est plus attaché que jamais à son indépendance et | |||
semble peu disposé à abdiquer ses droits. Le régime moderne se | |||
distingue justement de l'ancien par ce trait essentiel que l'individu, | |||
affranchi des liens qui l'attachaient à la terre, à la famille, à la corporation, | |||
à la caste ou à la cité, est devenu libre, mobile, capable de | |||
se déclasser, de s'élever ou de s'abaisser, dans la mêlée universelle | |||
où s'agitent confusément les éléments sociaux depuis la suppression | |||
des cadres fixes qui formaient la structure de l'ancienne société. | |||
L'individu va-t-il donc, par une nouvelle évolution, retomber sous | |||
le joug de l'État ou de la corporation? Assistons-nous à une reconstitution | |||
des corps, qui menacerait encore une fois l'indépendance | |||
individuelle conquise au prix de tant de luttes? N'y a-t-il pas, dans | |||
cette double tendance des sociétés modernes, une contradiction interne | |||
redoutable qui ne pourra se dénouer que par la ruine de l'un des | |||
deux termes, individualisme ou organisation collective? | |||
Assurément, l'ordre social qui se dessine dans le présent est bien | |||
éloigné de l'individualisme atomique qui domina longtemps en | |||
Europe, à la suite de la Révolution française et sous l'influence des | |||
philosophes de la liberté naturelle. Des associations de capitalistes, | |||
4e producteurs, de consommateurs, de patrons, de salariés, assez | |||
puissantes pour limiter ou abolir la concurrence, pour imposer leurs | |||
règles à toute une profession, pour obliger les dissidents à se soumettre | |||
ou à disparaître, un tel régime est en contradiction avec la | |||
liberté du travail, des échanges et des contrats, avec la conception | |||
parcellaire et inorganique de'la liberté. A plus forte raison la contrainte | |||
légale et SScaIe, qui prend de nos jours une si grande extension | |||
au profit de certaines classes, est-elle en opposition avec ces | |||
principes. | |||
LE SENS DE L'ÉVOLUTION ET LA POLITIQUE SOCLALE 379 | |||
Mais les transformations sociales qui se sont opérées depuis le | |||
début du xixe siècle ne permettent plus de revenir à l'individualisme | |||
de la législation révolutionnaire. Les liens d'interdépendance et de | |||
coopération sont devenus trop nombreux et trop forts, par l'effet de | |||
la civilisation moderne, pour que l'individu puisse encore aspirer à | |||
la liberté hypothétique de l'homme de la nature, ou à l'indépendance | |||
de l'homme primitif qui se suffit à lui-même. L'individualisme a | |||
changé de nature, et ne se conçoit plus autrement que fortifié par | |||
l'association. | |||
Or, il est inévitable qu'une association, quelle qu'elle soit, cherche | |||
à atteindre son plus haut degré de puissance et exerce effectivement | |||
son pouvoir pour remplir sa destination, même aux dépens de l'autonomie | |||
individuelle. L'État devra-t-il donc entreprendre la lutte | |||
contre les associations, et s'efforcer de détruire lui-même les germes | |||
les plus féconds d'une organisation des forces collectives, au nom | |||
d'un idéal suranné de dispersion et de concurrence anarchique? | |||
Faudra-t-il qu'il établisse ou qu'il conserve un appareil archaïque de | |||
répression contre les syndicats de producteurs, lors même que ces | |||
nouvelles combinaisons se présenteraient comme des formes perfectionnées | |||
de l'organisation économique, donnant aux producteurs le | |||
moyen de réduire les frais, de régler la production d'après les besoins, | |||
et d'assurer la prééminence aux industries nationales? Combattra-t-il | |||
les coopératives, alors que les consommateurs réalisent une économie | |||
et un progrès en supprimant par leurs associations des intermédiaires | |||
devenus inutiles? S'opposera-t-il aux entreprises des communes, | |||
lorsqu'elles tendent à ériger en services publics des monopoles | |||
qui intéressent la généralité de leurs habitants? Devra-t-il se mutiler | |||
lui-même, et renoncer à toute action sociale par respect pour le principe | |||
individualiste? Ce serait une politique singulièrement rétrograde | |||
que celle qui se proposerait d'étouffer toutes les manifestations | |||
de la vie collective et tous les efforts d'organisation, prémices d'un | |||
avenir meilleur; elle ne réussirait qu'à retarder un mouvement | |||
nécessaire, au grand dommage des intérêts généraux. | |||
Si les associations exercent une action légitime lorsqu'elles usent | |||
de leur force pour remplir leur fonction, on accordera que les associations | |||
ouvrières sont aussi dans leur rôle naturel, lorsqu'elles | |||
exercent leur pouvoir de fait pour réaliser leurs fins. Non sans doute | |||
qu'il puisse jamais être permis à un syndicat ouvrier de commettre | |||
des attentats et de troubler l'ordre public; aucune société régulière | |||
ne saurait tolérer le désordre et la violence, d'où qu'ils viennent. | |||
Mais on conçoit qu'une association ouvrière recoure aux moyens | |||
380 LES SYSTÈMES SOCIALISTES ET L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE | |||
pacifiques qui sont à sa portée pour atteindre son but. II est naturel | |||
qu'elle interdise de travailler pour un salaire inférieur à un taux | |||
déterminé, qu'elle cherche à imposer les conditions syndicales à | |||
tous les ouvriers de la profession, et qu'elle mette en interdit les | |||
récalcitrants, généralement inférieurs en moralité ou en capacité, | |||
qui lèsent les intérêts de leur classe en acceptant des conditions plus | |||
basses. L'individu, suivant la conception unioniste anglaise, conserve | |||
la faculté de débattre ses intérêts particuliers pour obtenir la | |||
prime due à sa supériorité; mais il n'a pas, sauf les cas de faiblesse | |||
appréciés individuellement, la faculté de compromettre le succès des | |||
efforts collectifs en allongeant la durée de son travail ou en travaillant | |||
au rabais. Si l'association est assez nombreuse et assez puissante, | |||
elle saura même contraindre les isolés à s'affilier, et ne permettra | |||
l'accès du métier qu'à cette condition; elle n'admettra pas | |||
qu'un homme se dérobe aux obligations et aux charges communes, | |||
en se réservant de recueiHir le bénéfice de l'action syndicale. Aucune | |||
législation, aucune jurisprudence ne pourra jamais protéger efficacement | |||
les réfractaires contre la pression d'un syndicat comprenant | |||
déjà la grande majorité des ouvriers d'une profession. Tyrannie | |||
syndicale! dira-t-on. Faut-il donc lui préférer l'omnipotence patronale | |||
? Et si la contrainte des coalitions ouvrières est nécessaire au | |||
succès de leurs efforts, préférerait-on le régime de l'indépendance | |||
individuelle et du contrat individuel, qui laisse le patron maître de | |||
fixer le salaire à son gré sous la pesée de la concurrence? | |||
Un régime de grandes associations organisées, si favorable soit-il | |||
aux intérêts de l'ensemble, ne va donc pas sans sacrifices pour | |||
l'individu. Mais en quoi l'individu, qui subit aujourd'hui la loi de | |||
la~majorité dans l'ordre politique, trouverait-il plus pénible de se | |||
soumettre à la même loi dans l'ordre de ses intérêts professionnels? | |||
La règle commune établie dans une profession par la loi ou par les | |||
syndicats supprime, il est vrai, la faculté individuelle de travailler ou | |||
de faire travailler à des conditions inférieures; mais c'est en vue de | |||
sauver l'individu lui-même de la dépression qui résulterait d'un état | |||
de concurrence anarchique; la réglementation a pour but de protéger | |||
le développement individuel, elle constitue la véritable garantie de | |||
l'individu. Enveloppé dans les grandes masses des unions permanentes, | |||
l'individu se trouve sans doute moins indépendant dans son | |||
activité économique, moins maître de ses destinées; mais il y gagne | |||
aussi d'être mieux soutenu et plus sûr de l'avenir. S'il perd quelque | |||
chose de son autonomie, c'est seulement dans le cercle de sa vie économique | |||
quant à ses conquêtes essentielles, quant aux libertés qui | |||
LE SENS DE L'ÉVOLUTION ET LA- POLITIQUE SOCIALE 381 | |||
't! lui sont aussi précieuses aujourd'hui qu'au premier jour, liberté de | |||
mouvement, de pensée, de parole, liberté de citoyen, elles lui restent | |||
intactes, ou ne subissent d'atteintes que pour des causes absolument | |||
étrangères au mouvement d'organisation économique. | |||
Si toutefois l'individu se trouvait menacé dans ses intérêts légitimes | |||
et dans ses libertés essentielles par la puissance tyrannique | |||
des associations, il appartiendrait à l'État, organe du droit et gardien | |||
-de l'équilibre social, de le protéger contre ce nouveau danger. | |||
Si le monopote des trusts et des cartels devenait vexatoire pour le | |||
public, l'État serait fatalement amené à intervenir comme il est déjà | |||
intervenu dans l'industrie des chemins de fer, soit pour imposera ces | |||
dangereuses combinaisons une certainepublicitéde leurs opérations | |||
-et uncontrôle administratif, soit pour limiter leurs prix par des tarifs, | |||
soit même pour les absorber. Le jour où il deviendrait nécessaire de | |||
combattre la puissance de l'aristocratie industrielle et financière, la | |||
démocratie, quelles que soient les immenses ressources de ses adversaires, | |||
ne saurait être longtemps trompée ni finalement vaincue. | |||
Si les associations professionnelles, devenues prépondérantes, | |||
usaient de leur pouvoir pour persécuter des individus ou les exclure | |||
du métier à raison de leurs opinions ou de leurs croyances, en | |||
dehors de tout motif d'intérêt professionnel et par simple malveillance | |||
à l'égard des personnes, il deviendrait nécessaire d'instituer | |||
des garanties contre ces abus. Des associations assez fortes pour | |||
'imposer une réglementation générale ou une suspension de travail | |||
dans toute une profession prennent en quelque sorte le caractère | |||
'd'institutions publiques, surtout si elles sont investies de certains | |||
pouvoirs par des lois d'organisation professionnelle; elles ne sauraient | |||
être affranchies de tout contrôle. | |||
Dans les pays où les communes s'emparent de multiples entreprises | |||
industrielles, il parait également nécessaire d'établir des règles géné- | |||
'rales d'exploitation qui protègent le public contre les malversations | |||
et les tyrannies locales. Une législation prévoyante peut ainsi obliger | |||
les villes à instituer pour leurs entreprises une administration indépendante | |||
et un budget distinct sur le modèle des exploitations pri- | |||
-vées il est possible de réserver aux municipalités une part légitime | |||
d'influence dans la gestion des entreprises municipales (comme dans | |||
.celle des établissements hospitaliers), sans laisser ces services à leur | |||
entière discrétion, exposés à tous les contre-coups des vicissitudes | |||
-électorales. | |||
Enfin l'État, dans ses propres exploitations industrielles, doit | |||
383 LES SYSTÈMES SOCIALISTES ET L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE | |||
donner des garanties contre lui-même. II faut savoir écouter sans | |||
parti-pris les individualistes, dont les répugnances à l'égard des | |||
entreprises publiques ne sont que trop souvent justifiées par les faits; | |||
leur position n'est jamais si forte que lorsqu'ils dénoncent les périls | |||
du socialisme d'État. On peut le reconnaître en toute sincérité, | |||
bien que les adversaires du socialisme abusent souvent des comparaisons | |||
avec l'industrie privée pour accabler les exploitations publiques. | |||
Si l'État se substituait aux particuliers dans la direction des | |||
petites et des moyennes entreprises, il en résulterait évidemment | |||
une énorme déperdition d'énergie; mais, en dehors peut-être de | |||
quelques esprits rectilign es, dépourvus d'influence sur la marche | |||
des événements et des idées, qui donc aujourd'hui songe à cette | |||
socialisation intégrale manifestement impossible? L'exploitation parr | |||
l'État ne peut s'appliquer qu'à de très grandes industries, qui sont | |||
entre les mains de sociétés anonymes quand elles ne sont pas dans | |||
les siennes; c'est donc à la gestion administrative des grandes compagnies | |||
qu'il faut comparer celle de l'État. | |||
Or on doit reconnaître, en dehors de tout esprit de système, que | |||
la gestion des entreprises publiques comporte trop aisément un | |||
fâcheux parasitisme fonctionnaires et ouvriers conservés inutilement | |||
après que leur emploi a perdu sa raison d'être, travail relâché | |||
et peu productif, commandes faites sans besoin réel dans le but de | |||
favoriser certaines branches de la production nationale, etc. Elle | |||
offre aussi des inconvénients particuliers au point de vue financier; | |||
les recettes, versées dans le budget de l'État,.ne sont pas suffisamment | |||
appliquées aux besoins propres de l'exploitation qui les a fournies, | |||
de sorte que l'amortissement du capital est presque toujours | |||
complètement négligé, et les dépenses industrielles les plus essentielles, | |||
celles mêmes qui sont nécessaires à l'extension du service et | |||
à l'accroissement des produits, restent parfois en souffrance. | |||
L'administration des grandes compagnies est-elle supérieure? | |||
Celle d'une compagnie prospère ne connaît pas, il est vrai, ces faiblesses | |||
financières. Mais toute société anonyme souffre aussi du | |||
parasitisme, du népotisme des administrateurs, du gaspillage et de la | |||
lourdeur bureaucratique, d'autant plus sensiblement qu'elle est plus | |||
vaste. Et si les économistes voulaient bien faire le procès des | |||
grandes compagnies de transport et d'industrie, et constituer un | |||
dossier des abus qu'elles commettent vis-à-vis du public en y apportant | |||
la même perspicacité, la même rigueur et le même entrain qu'à | |||
leur critique des exploitations d'État, il est probable que l'adminisLE | |||
SENS DE L'ÉVOLUTION ET LA POLITIQUE SOCIALE 383: | |||
tt~rantti!on des compagnies n'y*t~résisterait pas ,–mieux que celle ~dîe~ lT'É*~tat~t.t | |||
Les défauts se révéleraient à peu près les mêmes, parce qu'ils tiennent | |||
aux imperfections et aux erreurs des hommes appelés à diriger ces | |||
grands mécanismes impersonnels; et si, par certains côtés, la gestion | |||
de l'État se montre inférieure en vertu de sa constitution | |||
propre, du moinsreste-t-elle plus préoccupée de servir l'intérêtpublic. | |||
Ce n'est donc pas dans ces faiblesses, inhérentes à toute grande | |||
entreprise, que se trouve le véritable vice du socialisme d'État il est | |||
plutôt dans le danger couru par la liberté. Plus les exploitations | |||
publiques deviennent nombreuses et importantes, plus s'accroît le | |||
nombre des fonctionnaires, des salariés, des fournisseurs, des. | |||
clients de tout ordre qui tombent sous la dépendance immédiate ou | |||
indirecte des autorités publiques. Quel que soit le système politique, | |||
un tel régime de centralisation économique menace la liberté individuelle | |||
autant que les libertés publiques. Si le pouvoir tombe entre | |||
les mains d'un parti intolérant qui dispose des emplois, des tarifs et | |||
des contraintes pour favoriser sa clientèle politique et pour satisfaire | |||
ses rancunes, il ne reste aucun refuge &l'individu contre l'arbitraire. | |||
Le mal est d'autant plus redoutable, que les masses populaires ont | |||
rarement le respect de la pensée individuelle et la notion des droits | |||
de la minorité; ces sentiments supposent un certain affinement moral | |||
et intellectuel, qui manque peut-être encore à nos démocraties. Le | |||
socialisme d'État, s'il n'accepte pas des freins nécessaires, peut | |||
rendre inhabitable aux dissidents le pays le plus intelligent et le pluspolicé. | |||
Aussi n'est-il pas de garanties plus nécessaires pour l'individu | |||
que celles qui doivent entourer la gestion par l'État des exploitations | |||
industrielles. C'est ici qu'il convient d'appliquer la distinction, chereaux | |||
collectivistes, entre le gouvernement des hommes et l'administration | |||
des choses, en séparant nettement du gouvernement politique | |||
l'administration des entreprises publiques. L'essentiel est que | |||
ces services soient exploités dans l'intérêt du public, et que les | |||
recettes nettes, après un prélèvement régulier pour l'amortissement | |||
du capital et l'extension de l'entreprise, profitent à la collectivité. | |||
Quant à la gestion, il est de l'intérêt général qu'elle appartienne à | |||
des autorités indépendantes, soustraites aux influences politiques, | |||
disposant d'un budget autonome comme celui des exploitations | |||
privées; il peut même paraître avantageux qu'elle soit déléguée à | |||
une société fermière, administrant le service pour le compte de l'État | |||
sous son contrôle, et recevant à titre de rétribution une part déterminée | |||
des bénéfices. | |||
384 LES SYSTÈMES SOCIALISTES ET L'ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE | |||
On ne peut se dissimuler les difficultés du problème de la liberté | |||
dans une société qui tend à s'organiser; la liberté ne peut être sauvegardée | |||
que par un système compliqué de contrepoids, qui ménage | |||
les droits de l'individu sans entraver le développement légitime et | |||
bienfaisant des collectivités. Les esprits simplistes proclameront | |||
immédiatement la conciliation impossible; ils perdent de vue que la | |||
constitution sociale se complique nécessairement avec la marche de | |||
la civilisation. Les pouvoirs politiques sont devenus plus complexes | |||
depuis la chute des monarchies absolues nos systèmes de gouvernement, | |||
fondés sur la séparation des pouvoirs et sur la conciliation | |||
<te principes opposés, fonctionnent cependant depuis un siècle et | |||
plus, malgré leur complication et parfois leur incohérence. De | |||
même, l'équilibre économique résulte, dans les sociétés progressives, | |||
d'une série de compromis renouvelés à mesure que les situations se | |||
modifient. L'équilibre n'est pas impossible à maintenir entre l'individu | |||
et la collectivité. Aujourd'hui, demain surtout, c'est l'individu | |||
qui risque d'être sacrifié. Il n'est pas inutile d'insister sur la nécessité | |||
~le lui ménager sa part. |
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