Bureaucrates, interwiki, Administrateurs
1 854
modifications
Ligne 50 : | Ligne 50 : | ||
Il est réservé au moyen politique de détruire cette égalité de façon plus entière et plus durable. « Là où l’on fait la guerre, là où l'on remporte du butin, il existe des inégalités plus sensibles représentées par la possession d'esclaves, de femmes, d'armes et de coursiers de race{{ref|15}}. » La possession d'esclaves ! Le nomade a découvert l'esclavage et a créé par là cet embryon de l'Etat : la première exploitation de l'homme par l'homme ! | Il est réservé au moyen politique de détruire cette égalité de façon plus entière et plus durable. « Là où l’on fait la guerre, là où l'on remporte du butin, il existe des inégalités plus sensibles représentées par la possession d'esclaves, de femmes, d'armes et de coursiers de race{{ref|15}}. » La possession d'esclaves ! Le nomade a découvert l'esclavage et a créé par là cet embryon de l'Etat : la première exploitation de l'homme par l'homme ! | ||
Le chasseur aussi se bat et fait des prisonniers, mais il ne les réduit pas en esclavage ; il les tue ou les adopte comme membres de sa tribu. Que ferait-il d'esclaves ? Les produits de chasse se laissent plus difficilement encore que le grain emmagasiner et « capitaliser ». La pensée de transformer un être humain en machine à travail ne pouvait naître que dans une période de l’économie où existe un fonds de biens, un « capital » exigeant l'aide de travail dépendant pour pouvoir s'accroître. Ce degré est atteint chez les pasteurs. Les membres d'une famille sans aide étrangère suffisent à peine à garder un troupeau peu nombreux et à le protéger contre les ennemis du dehors, hommes ou animaux. Avant l'intervention du moyen politique les aides auxiliaires ne se trouvent qu'en très petit nombre : quelques membres appauvris de la tribu, quelques fugitifs appartenant à des tribus étrangères et que nous trouvons partout comme protégés dépendants dans le train des grands possesseurs de troupeaux{{ref|16}}. Ici et là une peuplade appauvrie entre à demi volontairement au service d'une plus riche. « Les positions réciproques des peuples sont déterminées par l'état de leurs possessions respectives. Ainsi les Toungouses{{ref|17}} qui sont très pauvres s'efforcent de rester dans le voisinage des établissements des Tchouktches{{ref|18}} qui possèdent de grands troupeaux de rennes. Les riches Tchouktches emploient les Toungouses comme bergers et leur donnent des rennes comme rétribution de leurs services. » De même l'asservissement des Samoyèdes{{ref|19}} de l'Oural par les Sirjaines n'a été que la conséquence finale de l'usurpation graduelle de leurs pâturages . | Le chasseur aussi se bat et fait des prisonniers, mais il ne les réduit pas en esclavage ; il les tue ou les adopte comme membres de sa tribu. Que ferait-il d'esclaves ? Les produits de chasse se laissent plus difficilement encore que le grain emmagasiner et « capitaliser ». La pensée de transformer un être humain en machine à travail ne pouvait naître que dans une période de l’économie où existe un fonds de biens, un « capital » exigeant l'aide de travail dépendant pour pouvoir s'accroître. Ce degré est atteint chez les pasteurs. Les membres d'une famille sans aide étrangère suffisent à peine à garder un troupeau peu nombreux et à le protéger contre les ennemis du dehors, hommes ou animaux. Avant l'intervention du moyen politique les aides auxiliaires ne se trouvent qu'en très petit nombre : quelques membres appauvris de la tribu, quelques fugitifs appartenant à des tribus étrangères et que nous trouvons partout comme protégés dépendants dans le train des grands possesseurs de troupeaux{{ref|16}}. Ici et là une peuplade appauvrie entre à demi volontairement au service d'une plus riche. « Les positions réciproques des peuples sont déterminées par l'état de leurs possessions respectives. Ainsi les Toungouses{{ref|17}} qui sont très pauvres s'efforcent de rester dans le voisinage des établissements des Tchouktches{{ref|18}} qui possèdent de grands troupeaux de rennes. Les riches Tchouktches emploient les Toungouses comme bergers et leur donnent des rennes comme rétribution de leurs services. » De même l'asservissement des Samoyèdes{{ref|19}} de l'Oural par les Sirjaines n'a été que la conséquence finale de l'usurpation graduelle de leurs pâturages{{ref|20}}. | ||
A l'exception de ce dernier cas, qui se rapproche déjà de la formule de l'Etat, les quelques membres « sans capital » subsistant dans une tribu ne suffiraient pas à garder des troupeaux très nombreux. Et pourtant la nature même de l'exploitation impose la division des troupeaux. Un même pâturage ne peut nourrir qu'un nombre limité de bestiaux et les chances de garder intact le nombre de bêtes élevées s'accroissent avec la possibilité de les répartir sur plusieurs pâturages. Alors les maladies, les intempéries, etc., ne peuvent en détruire qu'une partie et l'ennemi du dehors ne peut pas non plus tout dérober à la fois. Chez les | A l'exception de ce dernier cas, qui se rapproche déjà de la formule de l'Etat, les quelques membres « sans capital » subsistant dans une tribu ne suffiraient pas à garder des troupeaux très nombreux. Et pourtant la nature même de l'exploitation impose la division des troupeaux. Un même pâturage ne peut nourrir qu'un nombre limité de bestiaux et les chances de garder intact le nombre de bêtes élevées s'accroissent avec la possibilité de les répartir sur plusieurs pâturages. Alors les maladies, les intempéries, etc., ne peuvent en détruire qu'une partie et l'ennemi du dehors ne peut pas non plus tout dérober à la fois. Chez les Héréros{{ref|21}} par exemple, « tout propriétaire un peu aisé est forcé d'avoir, à côté de son habitation principale, plusieurs pâturages où les frères cadets, ou d'autres parents, ou à défaut des serviteurs âgés et fidèles, sont chargés de la surveillance des troupeaux{{ref|22}} ». | ||
Aussi le nomade épargne-t-il son prisonnier de guerre : il peut l’utiliser comme esclave à la garde du bétail. Nous pouvons encore observer la transition entre l'usage de la mise à mort et celui de la mise en esclavage dans une cérémonie du culte des | Aussi le nomade épargne-t-il son prisonnier de guerre : il peut l’utiliser comme esclave à la garde du bétail. Nous pouvons encore observer la transition entre l'usage de la mise à mort et celui de la mise en esclavage dans une cérémonie du culte des Scythes{{ref|23}} : sur cent prisonniers de guerre un seul est sacrifié lors des grands festins de la tribu. Lippert qui mentionne ce fait y voit{{ref|24}} « une restriction naissante dont la raison est évidemment la valeur qu'acquiert le prisonnier comme serviteur possible ». | ||
Avec l'incorporation des esclaves dans la tribu pastorale nous avons l'Etat dans ses éléments essentiels : il n'y manque que l'occupation permanente d'un territoire délimité. Cet Etat a pour forme la domination et pour substance l'exploitation économique d'instruments humains de travail. Et dès lors la différenciation économique et la formation de classes sociales vont pouvoir progresser à grands pas. Les troupeaux des chefs, habilement divisés, gardés soigneusement par de nombreux bergers armés, maintiennent leur effectif plus aisément que ceux des autres membres de la tribu. Ils s'accroissent en nombre plus rapidement aussi, grâce à la plus grande part de butin que reçoit le riche, proportionnellement à la quantité de guerriers asservis qu'il peut mettre sur pied. La grande prêtrise joue aussi son rôle et il se creuse ainsi entre les membres jadis égaux de la tribu un abîme de plus en plus profond, jusqu'à ce qu'une véritable aristocratie, composée des riches descendants des riches patriarches, se dresse enfin en face de la plèbe. | Avec l'incorporation des esclaves dans la tribu pastorale nous avons l'Etat dans ses éléments essentiels : il n'y manque que l'occupation permanente d'un territoire délimité. Cet Etat a pour ''forme'' la domination et pour ''substance'' l'exploitation économique d'instruments humains de travail. Et dès lors la différenciation économique et la formation de classes sociales vont pouvoir progresser à grands pas. Les troupeaux des chefs, habilement divisés, gardés soigneusement par de nombreux bergers armés, maintiennent leur effectif plus aisément que ceux des autres membres de la tribu. Ils s'accroissent en nombre plus rapidement aussi, grâce à la plus grande part de butin que reçoit le riche, proportionnellement à la quantité de guerriers asservis qu'il peut mettre sur pied. La grande prêtrise joue aussi son rôle et il se creuse ainsi entre les membres jadis égaux de la tribu un abîme de plus en plus profond, jusqu'à ce qu'une véritable aristocratie, composée des riches descendants des riches patriarches, se dresse enfin en face de la plèbe. | ||
« Les Peaux-Rouges, même ceux qui possèdent l'organisation la plus avancée, n'ont développé ni aristocratie, ni esclavage | « Les Peaux-Rouges, même ceux qui possèdent l'organisation la plus avancée, n'ont développé ni aristocratie, ni esclavage{{ref|25}} et c'est par là principalement que leurs institutions se distinguent de celles de l'Ancien-Monde. L'esclavage, comme l’aristocratie, ne prospère que sur le sol patriarcal des peuples se livrant à l'élevage des troupeaux{{ref|26}}. » Nous trouvons chez tous les pasteurs parvenus à un certain degré de civilisation la division sociale en trois classes distinctes : aristocratie (princes des tribus de la Bible), hommes libres et esclaves. D'après Mommsen{{ref|27}} « tous les peuples indo-germains possèdent l'esclavage comme institution légale ». Et ce qui est rapporté des Aryens, des Sémites d'Asie et d'Afrique (Masai{{ref|28}} et Vahouma) et des Mongols s'applique également aux Hamites{{ref|29}}. Chez les Fellata{{ref|30}} du Sahara, « la société se divise en princes, chefs, hommes francs (hommes libres n'ayant que des possessions modestes) et esclaves{{ref|31}} ». Il en est de même chez les Hovas{{ref|32}}, chez les peuples de même race de la Polynésie, les Nomades de la mer, bref partout où l’esclavage est organisé en institution légale. Etant donné des conditions identiques la nature humaine se développe partout de la même manière, sans distinction de couleur ni de race. | ||
Le pasteur s'habitue ainsi graduellement au métier guerrier et à l’exploitation de l'homme en tant que moteur à travail. Son genre de vie même le pousse forcément à employer de plus en plus le « moyen politique ». | Le pasteur s'habitue ainsi graduellement au métier guerrier et à l’exploitation de l'homme en tant que moteur à travail. Son genre de vie même le pousse forcément à employer de plus en plus le « moyen politique ». | ||
Il est physiquement plus robuste que le chasseur primitif et ne lui est inférieur en rien comme adresse et décision : les moyens de subsistance du chasseur sont trop incertains pour qu'il puisse atteindre le maximum de taille et de force dont sa race est capable. Le pasteur au contraire, qui a dans le lait de ses troupeaux une source constante de nourriture, qui peut avoir de la viande à volonté, arrive presque partout à une taille de géant, | |||
Il est physiquement plus robuste que le chasseur primitif et ne lui est inférieur en rien comme adresse et décision : les moyens de subsistance du chasseur sont trop incertains pour qu'il puisse atteindre le maximum de taille et de force dont sa race est capable. Le pasteur au contraire, qui a dans le lait de ses troupeaux une source constante de nourriture, qui peut avoir de la viande à volonté, arrive presque partout à une taille de géant, qu'il s'agisse du nomade Aryen avec ses troupeaux de chevaux ou des possesseurs de troupeaux bovins d'Asie et d'Afrique, par exemple les Zoulous{{ref|33}}. De plus la tribu de pasteurs est supérieure en nombre à la horde de chasseurs, d'abord parce qu'elle peut tirer d’un terrain donné une plus grande quantité de nourriture, et surtout parce que la possession de lait animal, en abrégeant la période d’allaitement, permet une succession plus rapide des naissances ainsi que l'arrivée à l'âge adulte d'un plus grand nombre d'enfants. C'est ainsi que les steppes fertiles de l’Ancien Monde sont devenues ces inépuisables réservoirs humains aux débordements périodiques, véritables « ''vaginae gentium''{{ref|34}} ». | |||
Comparés aux chasseurs les pasteurs se distinguent donc par un nombre plus considérable de guerriers valides, plus robustes individuellement et dans leur masse au moins aussi mobiles que la horde de chasseurs, beaucoup plus rapides même car beaucoup sont montés (chevaux ou chameaux). Et cet ensemble plus considérable de forces individuellement supérieures est maintenu par une organisation telle que seule peut la créer le patriarcat autoritaire, rompu au commandement d'une masse d'esclaves. Comment mettre en parité cette organisation préparée et développée par les conditions mêmes de l'existence et le faible lien d'obéissance qui unit le jeune guerrier des chasseurs à son chef ? | Comparés aux chasseurs les pasteurs se distinguent donc par un nombre plus considérable de guerriers valides, plus robustes individuellement et dans leur masse au moins aussi mobiles que la horde de chasseurs, beaucoup plus rapides même car beaucoup sont montés (chevaux ou chameaux). Et cet ensemble plus considérable de forces individuellement supérieures est maintenu par une organisation telle que seule peut la créer le patriarcat autoritaire, rompu au commandement d'une masse d'esclaves. Comment mettre en parité cette organisation préparée et développée par les conditions mêmes de l'existence et le faible lien d'obéissance qui unit le jeune guerrier des chasseurs à son chef ? | ||
Ligne 102 : | Ligne 103 : | ||
# {{note|18}}Les Tchouktches (en russe : чукчи, tchouktchi, au pluriel et чукча, tchouktcha, au singulier) sont un peuple paléo-sibérien habitant le nord de l'Extrême-Orient russe sur les rives de l'océan Arctique et de la mer de Béring. | # {{note|18}}Les Tchouktches (en russe : чукчи, tchouktchi, au pluriel et чукча, tchouktcha, au singulier) sont un peuple paléo-sibérien habitant le nord de l'Extrême-Orient russe sur les rives de l'océan Arctique et de la mer de Béring. | ||
# {{note|19}}Les Samoyèdes (autre transcription : Samoïèdes) sont un ensemble de plusieurs peuples semi-nomades de Sibérie (Russie), qui vivent encore partiellement en autarcie, de chasse, de pêche, et d'élevage de rennes. | # {{note|19}}Les Samoyèdes (autre transcription : Samoïèdes) sont un ensemble de plusieurs peuples semi-nomades de Sibérie (Russie), qui vivent encore partiellement en autarcie, de chasse, de pêche, et d'élevage de rennes. | ||
# {{note|20}}Ratzel, I, ch . I, p. 649. | |||
# {{note|21}}Les Héréros sont un peuple africain du groupe linguistique bantou parlant le héréro, constitué actuellement d'environ 320 000 personnes. La plupart d'entre eux vivent en Namibie, quelques groupes au Botswana et d'autres en Angola, où ils occupent des emplois peu qualifiés d'ouvriers agricoles pour les ruraux, ou de domestiques ou vendeurs de rues pour les citadins. En 1904, les Héréros se sont soulevés contre la colonisation allemande de leur territoire (le Sud-Ouest Africain). Ils ont été alors victimes d'une répression féroce dirigée par le général Lothar von Trotha, auteur d'un ordre d'extermination à leur encontre. Ainsi, entre 1904 et 1911, la population héréro du Sud-Ouest Africain est passée de 80 000 à 15 000 individus. | |||
# {{note|22}}Id. 1, ch. II, p. 99. | |||
# {{note|23}}Les Scythes (en grec ancien Σκὐθαι, Skúthai) sont un ensemble de peuples nomades, d'origine indo-européenne, ayant vécu entre le VIIe siècle et le IIIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes. C'est une très vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces mêmes peuples par le nom de Saka, francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 640 avant l'ère chrétienne, c'est-à-dire au tout début de l'Antiquité dite classique. | |||
# {{note|24}}Lippert, ''Kulturgeschichte der Menshheit'', Stuttgart, 1886, II, p. 302. | |||
# {{note|25}}Cette assertion de Lippert n'est pas tout à fait juste. Les chasseurs et pêcheurs du Nord-Ouest de l'Amérique ayant une organisation d’existence sédentaire possèdent les deux : aristocratie et esclavage. | |||
# {{note|26}}Lippert, 1, ch. II, p. 522. | |||
# {{note|27}}''Roemische Geschichte'', 6e éd. Berlin, 1871, I, p. 17. | |||
# {{note|28}}Les Maasaï, Massaï ou encore Masaï (« ceux qui parlent Maa ») constituent une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d'Afrique de l'Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya et le nord de la Tanzanie. Les Masaï appartiennent au groupe des sociétés nilotiques et ont émigré depuis le sud du Soudan vers le XVe siècle, accompagnés de leur bétail domestique. Le fait qu’il occupe de nombreux parcs animaliers d’Afrique de l’Est a probablement contribué à faire du peuple masaï l’un des plus connus du grand public. Les Masaï maintiennent leurs traditions culturelles tout en prenant part aux forces économiques, sociales, et politiques contemporaines, dans la région et au-delà. | |||
# {{note|29}}Les Hamites, Hamitiques ou Chamitiques sont, selon la Table des peuples de l'Ancien Testament, les descendants de Ham(ou Cham) fils de Noé. Ils constituent donc une lignée parallèle aux Sémites(descendants de Sem) et aux Japhétiques (descendants de Japhet). | |||
# {{note|30}}Les Fellata sont le nom que les Arabes du Tchad et tous les tchadiens donnent aux Peuls. Les villages fellata se rencontrent dans la partie sud de la zone sahélienne et toujours à l’ouest du méridien d’Ati. | |||
# {{note|31}}Ratzel, 1, ch. II, p. 518. | |||
# {{note|32}}Id. 1, ch. II, p. 425. Les Hovas, dans sa signification la plus courante à Madagascar même, sont traditionnellement la plus importante subdivision du peuple merina, correspondant aux gens du commun. Dans ce sens, ils pouvaient être opposés aux andriana d'une part et aux mainty enindreny de l'autre. Dans bien des cas cependant, ils ne correspondaient pas forcément à « roturiers » car le statut particulier des clans hova pouvait varier considérablement. Certains bénéficiaient en effet de privilèges importants analogues à ceux de la plus haute noblesse. | |||
# {{note|33}}Les Zoulous sont un peuple d'Afrique Australe en partie sédentarisé qui se trouve principalement en Afrique du Sud. Le peuple zoulou (son nom vient de l’expression ama zoulou le peuple du ciel) fut unifié par le roi Chaka, qui fit de son clan de 1 500 personnes une nation redoutable par la conquête et l'assimilation. L'unification zouloue est en partie responsable du mfecane, la vague chaotique d'émigration de clans au-delà des rivières Tugela et Pongola, nouvelles limites du KwaZulu. | |||
# {{note|34}}« Berceau de l’humanité » | |||
</small> | </small> | ||
</div> | </div> | ||
{{Navigateur|[[Franz Oppenheimer:L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir - Introduction|Introduction]]|[[Franz Oppenheimer]] — [[Franz Oppenheimer:L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir|L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir]]|[[]]}} | {{Navigateur|[[Franz Oppenheimer:L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir - Introduction|Introduction]]|[[Franz Oppenheimer]] — [[Franz Oppenheimer:L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir|L'Etat, ses origines, son évolution et son avenir]]|[[]]}} |