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Nous avons remarqué que, lorsque le blé est à vil prix, les journaliers se mettent à un prix trop haut : nous remarquerons ici que, lorsqu’il est à un prix excessif, ils se mettent à un prix trop bas. | Nous avons remarqué que, lorsque le blé est à vil prix, les journaliers se mettent à un prix trop haut : nous remarquerons ici que, lorsqu’il est à un prix excessif, ils se mettent à un prix trop bas. | ||
Dans le premier cas, comme il faut peu gagner pour avoir de quoi acheter du pain, plusieurs passent des jours sans travailler. Au contraire, dans le second tous demandent à | Dans le premier cas, comme il faut peu gagner pour avoir de quoi acheter du pain, plusieurs passent des jours sans travailler. Au contraire, dans le second tous demandent à l’envie de l’ouvrage, ils en demandent tous les jours, et ils s’offrent au rabais. Encore plusieurs s’offrent-ils inutilement. Les cultivateurs, qui se ressentent des pertes qu’ils ont faites, ne sont pas assez riches pour faire travailler tous ceux qui se présentent. | ||
Dans ces temps de variations les salaires sont donc nécessairement trop haut ou trop bas, et cela est vrai de tous; car l’artisan, comme le journalier, vend son travail au rabais quand le pain est cher, et quand le pain est à bon marché il met son travail à l’enchère. | Dans ces temps de variations les salaires sont donc nécessairement trop haut ou trop bas, et cela est vrai de tous; car l’artisan, comme le journalier, vend son travail au rabais quand le pain est cher, et quand le pain est à bon marché il met son travail à l’enchère. |
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